La VMC double-flux dispose d’un moyen de refroidissement des locaux en exploitant – selon une méthode rappelant le principe du free-cooling – les différences de températures intérieur/extérieur et diurne/nocturne. Par exemple, en juillet et août, l’amplitude thermique moyenne mesurée entre le jour et la nuit dans les villes de Nantes et Angers a atteint 10 à 12° C (il n’est pas rare que le thermomètre affiche, au crépuscule, des valeurs inférieures à 15 °C). Cet air plus frais est introduit dans les bâtiments, sans être préchauffé, grâce à un système spécifique, le by-pass. Il permet, au moyen d’un clapet manuel ou automatique, de court-circuiter le passage de l’air dans l’échangeur (dans le sens inverse, l’air vicié et chaud provenant du logement est expulsé au dehors avec ses calories). La VMC passe alors en « mode été » qui, dans cette configuration, consomme moins d’énergie qu’une climatisation classique.
Mieux encore, comme en hiver, l’air entrant est filtré et débarrassé des éléments nocifs qui chargent l’atmosphère en été : les pics d’ozone, souvent plus fréquents en juillet et août que les reste de l’année, désignent des fortes concentrations de polluants produits sous l’effet d’un rayonnement solaire plus important (gaz industriels oxydes d’azote, composés organiques volatils…). Pour rappel : ces nuages toxiques parcourent souvent de grandes distances, loin de leurs sources émettrices.
Nous vous invitons à lire notre article pour connaître l’entretien à faire sur une VMC double flux.